Les arènes, un lieu où passé et présent se rencontrent
En France, la tradition et l’architecture nous racontent une partie de l’histoire romaine, en effet Nîmes est appelée la « Rome de France » pour ses 7 collines et ses traces romaines.
Les arènes du
Gard, comme celle de Nîmes, sont emblématiques. Celle de Nîmes est
particulièrement impressionnante, avec ses 13 000 places et sa forme
elliptique. C’est l’une des plus belles arènes de France. Encore aujourd'hui,
on l’utilise pour des concerts, des spectacles et même des corridas espagnoles.
J'ai eu la
chance de faire la visite guidée de l’arène, et je me suis sentie plongée dans
l’histoire de Nîmes, du passé jusqu’à aujourd’hui. C’est fascinant de voir
comment l’arène a traversé les siècles, et même son nom vient du latin
"ărēna", qui veut dire sable, celui qui couvrait le sol des
amphithéâtres romains.
L'organisation
des places dans l’arène était très marquée par les classes sociales. Les plus
riches étaient assis tout près, tandis que les plus pauvres et les esclaves
étaient tout en haut, loin du spectacle. Un système ingénieux de couloirs et
d’escaliers, appelés vomitoirs, permettait de séparer les classes et de vider
l’arène rapidement.
Autrefois, les
arènes étaient surtout le théâtre de combats. Les gladiateurs s’affrontaient
sous les yeux du public, qui aimait particulièrement les combats entre eux ou
avec des animaux. Cependant, la mise à mort des esclaves de guerre n’était pas
très appréciée. Il y avait plusieurs types de gladiateurs, chacun avec ses
armures et ses techniques de combat. Moi, j’ai été fascinée par deux types : le
provocator et le thrace. Ils avaient des façons de combattre différentes, et
j’ai lu un texte de Sénèque qui disait : « J’ai vu un gladiateur vraiment
courageux. Il était blessé, mais il continuait à se battre… ». Les gladiateurs
étaient des héros, admirés pour leur force et leur courage, et ils faisaient
rêver beaucoup de femmes à l’époque. À la fin du combat, c’était le public qui
décidait du sort du perdant, un moment très intense !
Devenir
gladiateur n’était pas simple. Il y avait des écoles pour les former, et
c’était un vrai métier. D’ailleurs, les morts étaient plutôt rares car, si un
gladiateur mourait, son école devait être remboursée, ce qui n’était pas
toujours possible.
Aujourd’hui,
bien sûr, il n’y a plus de combats entre gladiateurs, mais la tradition se
perpétue avec les corridas, qui viennent d’Espagne. Les toreros, comme les
gladiateurs d’autrefois, étudient dans des écoles spécialisées, et leurs
costumes, que l’on peut voir au musée des arènes, sont vraiment uniques.
Ce que j’ai
aimé dans cette visite, c’est de voir comment le passé vit encore dans le
présent. Les arènes sont plus qu’un simple monument ; elles sont une porte
ouverte sur l’histoire et une tradition qui perdure.
Greta
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